Dès les années 1940, Élise et Henri Martel s’installent à Sin-le-Noble, dans la rue Voltaire, au numéro 164.
Au milieu de belles maisons hautes, on distingue une petite demeure. C’est une maison faite de bardages et de tôles d’amiante, sans prétention aucune, pourtant tous l’appellent solennellement le chalet. La maison est modeste, tout comme les propriétaires.
Lorsqu’on entre dans ces lieux, ce qui frappe le visiteur, c’est cette simplicité, aucun décorum. Chez Élise et Henri Martel, l’accueil était toujours chaleureux et sincère et cela suffisait ! Depuis leurs décès, elle a été rénovée et mise aux normes réglementaires par des jeunes gens en contrat d’apprentissage. Le chantier école a duré plusieurs mois : aujourd’hui, c’est effectivement un petit chalet de briques et de bois.
L’entretien et le fonctionnement du musée est assuré par les membres de l’association depuis bientôt quatre décennies. Deux pièces sont à la disposition du visiteur : la salle de réception est la plus grande, dédiée aux conférences et aux soirées lectures. La bibliothèque, petite pièce intime, recèle des trésors : livres, photos, coupures de presse, manuscrits, brochures, archives militantes, quantité de télégrammes et d’objets personnels ; le visiteur y prend le temps de parcourir quelques pages, consulte un album-photos. Dans la grande salle, la tenue de mineur d’Henri Martel, , sa « barrette »ainsi que ses sabots sont exposés : des références à son métier de mineur de fond. Mais également son chapeau en feutre, ses cols de chemise blancs et son parapluie, qui rappellent son parcours – troisième homme de la République après la Seconde Guerre Mondiale. Henri était toujours d’une grande élégance lorsqu’il se rendait à la Chambre des Députés ou au Sénat. On y trouve aussi le mobilier familial, le bureau et le siège qu’Henri Martel occupait lorsqu’il était maire de Sin-le-Noble.
C’est dans ce lieu, auprès de sa compagne Élise, qu’il a écrit sa biographie.
Le jardin, agréablement aménagé, est suffisamment spacieux pour y recevoir, lors de belles journées d’été, des expositions temporaires.
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