C’est en 1712, que Jean-Jacques Rousseau naquit à Genève.

Sa mère décéda quelques jours plus tard et son père, un horloger lettré, fut obligé de quitter Genève en 1722. Rousseau se retrouvait seul.

Tour à tour apprenti greffier, apprenti graveur, laquais, valet de chambre, séminariste, interprète, secrétaire du cadastre, maître de musique, précepteur, employé d’ambassade, caissier d’un fermier général, il commença à trente-huit ans, une carrière d’écrivain qui débuta par une brillante réussite. Il s’intéressait à toutes les branches du savoir humain, à l’histoire, à la géométrie, à l’algèbre, à la théologie, à la botanique… et pendant toute sa vie il se passionna pour la musique.

Si la nécessité et l’exil l’obligèrent à voyager en Italie et en Angleterre, il passa la majeure partie de son temps à Paris et dans sa région.

Accueilli par les deux aristocraties, celle de l’argent et celle de la naissance, il en fut bien souvent chassé. D’abord leur ami, il s’opposa bien vite aux philosophes. Les obstacles et les paradoxes constituèrent autant d’instruments pour ses analyses philosophiques. Il connut l’ivresse de la popularité et l’orgueil de la solitude.

Quelque opinion qu’on puisse avoir sur le caractère et l’étendue de son influence, il s’impose comme un maître de la langue française et surtout, comme le déclarait Jules Simon en 1912,

« Il a fait de toutes pièces un homme, ce qui est, d’après lui-même, le plus beau et le plus difficile chef-d’œuvre. Et cet homme est Jean-Jacques Rousseau. »

Le 2 juillet 1778 Jean-Jacques Rousseau mourut à Ermenonville.