24 juillet 1802 - 5 décembre 1870
« Je suis né à Villers-Cotterêts, petite ville du département de l’Aisne, située sur la route de Paris à Laon, à deux cents pas de la rue de la Noue, où mourut Demoustier, à deux de la Ferté-Milon, où naquit Racine, et à sept lieues de Château-Thierry, où naquit La Fontaine. J’y suis né le 24 juillet 1802, rue de Lormet… »
Alexandre Dumas, Mes Mémoires.
Son père, né d’un aristocrate normand, planteur à Saint-Domingue, et d’une esclave noire, est général dans les armées de la République. Lorsque celui-ci meurt prématurément, le petit Alexandre Dumas n’a pas encore quatre ans. Ses années de jeunesse se déroulent dans la cité d’origine de sa famille maternelle, dans des conditions financières difficiles, Napoléon ayant refusé le paiement des arriérés de solde et de la retraite. De cette enfance et de ses origines familiales, il puisera une force, une détermination et son inspiration littéraire.
Il s’installe à Paris en 1823 où en parallèle de son travail dans les bureaux du Duc d’Orléans, il se forge une éducation littéraire en fréquentant les salons et les théâtres, bien décidé à faire carrière au Théâtre. Le succès survient en 1829, Dumas révolutionne le Théâtre français avec Henri III et sa cour, joué à la Comédie-Française.
Dès lors, sa vie devient un tourbillon : Dumas participe à la révolution de 1830, voyage en Europe, enchaine les pièces à succès. En collaboration avec Auguste Maquet, il se lance dans l’écriture frénétique de romans historiques. 1844 voit la publication simultanée des Trois Mousquetaires, de La Reine Margot et du Comte de Monte-Cristo.
Le romancier devient plus célèbre encore que le dramaturge. Dumas dépense sans compter, fait construire un théâtre à Paris, un château à Port-Marly… et se ruine. Pourchassé par les créanciers, il multiplie les publications et fonde des journaux éphémères. Mais le goût de l’aventure le reprend et en 1860, il rejoint Garibaldi en lutte pour la libération de l’Italie. Il a 58 ans. Il meurt dix ans plus tard, le 5 décembre 1870, chez son fils, près de Dieppe.
« Aucune popularité en ce siècle n’a dépassé celle d’Alexandre Dumas ; ses succès sont mieux que des succès ; ce sont des triomphes ; ils ont l’éclat de la fanfare. Le nom d’Alexandre Dumas est plus que français il est européen ; il est plus qu’européen, il est universel. »
Victor Hugo, Lettre à Alexandre Dumas fils, 1872.
Nous adorons les cookies - pas seulement ceux qui sont croquants et délicieux, mais aussi les cookies numériques qui nous aident à améliorer votre expérience sur notre site web. Les cookies sont de petits fichiers que nous stockons sur votre appareil lorsque vous visitez notre site. Ils nous permettent de vous reconnaître et de personnaliser notre contenu pour mieux répondre à vos besoins.
Nous respectons votre vie privée et sommes transparents quant à l'utilisation de vos données. Nous n'utilisons pas les cookies pour collecter des informations personnelles sensibles et ne partageons jamais vos données avec des tiers.
En acceptant nos cookies, vous pouvez bénéficier d'une navigation plus fluide et d'un contenu plus pertinent et personnalisé. Et si vous ne souhaitez pas les utiliser, pas de problème ! Vous pouvez les désactiver à tout moment dans les paramètres de votre navigateur.
Alors, pourquoi ne pas essayer nos cookies numériques ? Nous sommes convaincus que vous les adorerez autant que nous !